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D’un soleil, l’autre (ebook)
On retrouve dans les nouvelles du cycle D’un soleil, l’autre, les thèmes de la religion et des dieux, ce qui les sépare des hommes et ce qui les en rapproche, la connaissance et ses secrets hermétiques, avec la marche comme seul moyen de locomotion dans ce monde fantastique inspiré de la Mésoamérique, des Incas, des Mayas et des Aztèques.
Le recueil de nouvelles D’un soleil, l’autre est disponible au format kindle chez Amazon (111 pages, 1,29 Mo) au prix de 1,99 €.
Ce recueil se compose des nouvelles suivantes :
Intip
Extrait :
Il n’entendit l’inconnu que lorsque celui-ci s’ébroua avec force, aspergeant sa tunique ignifuge de gouttelettes aussi flamboyantes que vouées à l’échec, vives étincelles qui déjà s’éteignaient. Un homme était sorti du feu, la peau trempée des marbrures coulantes de la lave en fusion, mais intacte sous ce voile lumineux. C’était la première fois qu’un tel événement se produisait. Ç’aurait pu être la dernière. Il n’avait pas sourcillé.
Killa
Extrait :
Un bruit attira son attention, ou plutôt une multitude de sons qui allèrent s’amplifiant, de plus en plus proches. Il n’avait pas réagi au tumulte lointain et comme étouffé des sandales qui crissaient sur les chemins, ni aux voix portées par le vent en échos assourdis. Il n’avait entendu ces sons qu’au-delà d’un certain seuil, quand ils s’étaient faits signal d’un danger encore invisible derrière les collines. Puis ils apparurent.
Xux-Ek
Extrait :
Les feuilles des grands arbres ondulaient dans les courants et les tourbillons des eaux mêlées de la nuit et du jour. Leur bruissement se faisaient plus feutrés par instants pour augmenter en rapides crescendos et décroître à nouveau. L’effet en était curieusement apaisant, comme celui d’une marée sonore, d’un ressac émeraude observé depuis les profondeurs.
Dzule
Extrait :
Halach-Uinic avait toujours des réveils difficiles. Les muscles crispés et les articulations raides, il devait s’étirer longuement avant de se lever, avant de quitter sa couche et de replier sa natte tressée, avant d’accueillir le jour naissant. Des oiseaux piailleurs dissipaient le brouillard nocturne de leurs cris enthousiastes, célébraient le retour d’Intip à leur manière tapageuse.